Maltraitance

13 minutes

« Si tu veux être un héros, si tu veux participer à repousser les ténèbres, tu dois être fort. Courageux. Savoir contrôler tes doutes comme tes émotions, pour agir au nom du bien suprême, au nom de l’absolu.

Un jour, tu devras affronté les forces venant du noumène. »

Axel posa sa main sur la poignée. C’était avec crainte qu’il avait approché de la salle d’entraînement de l’académie de formation des héros. Il entendait déjà les moqueries de ses camarades, s’ils apprenaient qu’il commençait à sauter des entraînements.

Il devait le faire.

Il devait continuer, et prouver aux autres qu’il en était capable. Il savait qu’au fond, toutes ces difficultés étaient un défi, qu’il se devait de relever. Il devait réussir.

Cependant, cela n’empêchait pas sa main de trembler sur la poignée.

« Tu as comme nous tous ce savoir en toi.

Nous ne sommes que des personnages aux sein de la Grande Histoire. D’un combat millénaire entre le bien et le mal. Toujours les deux forces se sont opposés. D’un côté le bien, le juste et le bon, de l’autre le mal et la souffrance. Notre rôle dans l’histoire est de réussir à repousser un jour le mal pour atteindre la Bonne Fin.

Nous sommes les héros. »

Axel respira un grand coup. Il se rappelait quand il avait été décrété comme Trèfle par les nombreux tests que tout les enfants passaient. Des quatre enseigne, les trèfles étaient vu comme les plus concentré mais égoïstes et ne se portant que vers ce qui les intéressaient. Avec les piques – ceux pris par les passions – ils étaient vu comme les enseignes pouvant mal tourner.

Il devait prouver qu’il en était capable. Il devait prouver que les trèfles étaient tout autant capable des héros. Il comprenait pourquoi les autres se méfiait de lui, pourquoi les professeurs le voyaient comme un de ces héros qui ne cherchaient qu’en fait que richesse et pouvoir. Même si d’une certaine manière, il se demandaient souvent si son souhait n’était pas égoïste aussi ? Être héros pour prouver que les trèfle ne sont pas tous égoïste, n’était-ce pas être égoïste, s’éloigner de la cause commune ?

Il soupira. Il ne devait pas douter. Il devait redorer la réputation de son enseigne.

« Tu dois être plus fort. Un héros ne peut pas s’effondrer, ne peut pas refuser un défi.

Oui, c’est difficile, mais tu ne peux pas faire que des trucs qui te sont facile si tu veux sauver les gens. Si tu t’effondre comme ça, peux-tu penser à ce qui se passera ? Si tu ne réussi pas à être un rempart contre les Forces du Mal, penses-tu aux innocents et à ce qu’ils subiront à cause de ça ? Et je ne te parle même pas de si tu veux pouvoir utiliser les forces des Atouts ? Imagine-tu ce qui se passerait si tu t’effondres quand tu dois contrôler ces pouvoirs ?

Même toi, tu comprends le danger que ce serait pour les autres. »

Cela ne pouvait continuer. Axel pris une décision. Il retira sa main de la poignée, et commença à marcher.

Il devait prouver qu’il était capable de réussir à protéger le monde. Pour le jeune garçon, seul une thérapie de choc pourrait l’aider. Il se déplaça dans les couloir jusqu’à la salle de la faille. Derrière cette faille se trouvait le noumène, les reste du véritable monde. D’après les légendaires, l’auteur vivrait au fond de ce monde, et nombreux étaient les aventuriers qui s’y étaient plongé. Mais c’était surtout un monde dangereux, et s’y plonger rien qu’une fois transformait définitivement en daimôn, un être imprégné des forces des légendes de jadis, mais désormais dirigé par elle.

Seul les élèves les plus courageux et digne acceptaient de faire une telle chose.

Il pris une inspiration, et entra dans la pièce.

Devant lui se trouvait la faille.

Devant lui se trouvait le danger, et une transformation définitive.

Il avait peur.

Mais il devait le faire.

« Axel, tes résultats sont mauvais. Nous croyons en toi, nous savons que tu peux faire mieux. Ton enseigne influence et est sous le signe de l’égoïsme, mais tu peux prouver que tu es mieux que ça, tu peux évoluer pour devenir une meilleurs personne. »

Il devait prouver qu’il n’était pas lâche.

Il devait prouver qu’il n’était pas faible.

Il devait le prouver à eux comme à lui.

Il était terrifier.

Il avait envie de pleurer.

Il savait que sa vie ne serait plus jamais la même.

Il ferma les yeux, et se laissa tomber en avant.

Il ne savait pas exactement ce qu’il allait rencontrer.

« Quelqu’un de terrifié ne pourra jamais permettre la victoire. Si tu es terrifié par l’inconnu, que fera-tu le jour ou tu devras te plonger dans le noumène ? »