#Inktober2017 – Day 6. Sword

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Au centre des bois se trouvaient une épée. Toutes les antiques légendes disaient que les épées cachées au fond des forêts mystérieuses étaient le moyen de sauver des royaumes, d’occire un être maléfique ou d’obtenir gloire et puissance.

Peut-être fut-ce pour cela que celle-ci fut aussi dangereuse.

Sa lame pure, construite dans l’un des plus solide métal, était dite comme étant capable de couper à travers l’âme même. Ses ornements composés des gemmes les plus précieuses trouvable, était dite comme renfermant le plus puissant des sortilèges. Cette arme sacrée était dite comme étant l’unique arme capable de vaincre les ennemis les plus dangereux.

Depuis des siècles, les royaumes se sont battus pour l’obtenir. Nul n’est capable de compter toute les fois où les bois sacrés furent pris d’assaut afin d’acquérir la lame cachée. La guerre ravagea plusieurs fois toute la forêt, mais les armées s’exterminèrent avant que l’une d’entre elle fut capable d’obtenir l’arme tant convoitée. À travers les ages, la légende de la lame continua à fasciner. Combien de noble furent assassiné pour qu’un roi obtiennent le pouvoir sur la région de la forêt, dans l’espoir d’un jour aller quérir l’arme légendaire ? Combien de complot naquirent dans le but de réussir à détruire la surveillance du souverain de la région pour aller fouiller la forêt, brisant des vies entières juste pour le pouvoir ? Le plus surprenant fut que personne ne ressorti jamais de la forêt avec la lame.

Un jour, un chevalier décida d’entrer dans la forêt, convoitant la lame pour mettre le fin à un danger des plus grands. Il fit la guerre à tous ses adversaires dans l’obtention de l’épée légendaire. De sa main, il mit fin aux jours de brigands, d’autres chevaliers, de roi, de simple paysan qui cherchaient la lame pour mettre fin à leur sort de misère, des ducs. Le chevalier se disait qu’une arme aussi puissante ne devait être que dans les mains d’une personne sage et pieuse. Et quand on doit l’être pour avoir le pouvoir, n’est-on pas toujours prêt à sincèrement penser qu’on est sage et pieux ? Le chevalier traversa la forêt, pourfendant de son épée les monstres qui y vivait. Si l’épée était aussi puissante que cela, ces créatures effrayante ne pouvait être que des épreuves pour atteindre son but. Et au bout de journée passé dans les profondeur du bois, il arriva à son objectif, et un trouva l’épée.

Devant lui se tenait une simple lame, rouillée par le temps, qui tenait à peine en place dans un trou un peu trop grand. Ce qui avait du être un bel ouvrage d’art jadis, mais qui ne contenait ni magie, ni puissance divine.

Tel était le premiers des pouvoirs de l’arme légendaire. C’était celui des rumeurs et des légendes, c’était celui des histoire qui se déformaient et s’amplifiaient. Si cet objet était convoité, c’était qu’il était puissant. Et sa puissance supposée le rendait encore plus convoité. Peut-être n’était-ce qu’un ménestrel de jadis qui avait planté cette arme, comme moyen d’embellir ses futures chansons.

Le second pouvoir était celui de l’ironie tragique : Il ne restait plus rien au héros ayant convoité l’arme, plus de raison de vivre. Tout son trajet avait été justifié par la puissance de l’épée, son danger et ses promesses. Chaque mort de sa main n’était qu’une étape vers ce qui lui permettrait ensuite de se racheter. Si l’épée n’était pas la source du sauvetage du monde, quel sens avait le champ de corps sans vie qu’il avait laissé sur son chemin ? Si l’épée n’était pas une construction divine, les monstres n’étaient-ils pas simplement les habitants de la forêt ?

Le chevalier compris alors pourquoi personne ne revenait, et pourquoi lui non plus ne reviendrait pas. L’homme ne serait-il prêt à vivre avec autant de mort sur la conscience, uniquement en échange de la puissance ou de la gloire ?